Aki in Narita
Premières impressions à l'arrivée suivi du trajet en métro.
Aéroport de Narita, Tokyo. On descend de l'avion, je n'ai dormi qu'une demie heure.
Premières impressions : Pxtain fait chauud ! Pxtain fait mooche ! Pxtain c'est tout veert ! Pxtain ya que des asiatiiques !
Jet-laguée à mort, je ne peux penser à rien d'autres. Même pas le temps de regarder tous les panneaux japonais, il faut déjà qu'on bouge, on a beaucoup de choses à faire... D'abord, passer à la douane. Jeune homme d'une trentaine d'année m'accueille avec sourire colgate. « Hello ! » « ...Helloo... » Il prend mes papiers, ouvre,vérifie, sourire colgate : « It's ok ! » Je le récupère, plus dans les vapes que prévu, il a du se demander pourquoi je le fixais avec un regard de zombie... « Hai ! Ano..Thank...Euh, Arigato gozaimasu. », je lui marmonne. Sourire colgate. Regard rieur, tête penchée sur le côté : « Hai, arigatô gozaimas ! » Si les japonais sont tous comme ça, j'emménage direct...
Passons. Le très célèbre « Les Japonais ne parlent pas anglais » est une légende. C'est vrai, on en a croisé beaucoup qui ne parlait que japonais, mais en tout cas, les demoiselles de l'aéroport, elles, ont un très joli accent et une belle prononciation anglophone. On se fait comprendre tout de suite, elles nous comprennent aussi, et nous aide, beaucoup.
On descend dans le métro. Il faut acheter les tickets de bus Tokyo-Kyoto. Mes jambes me tiennent à peine, mes yeux sont injectés de sang. Je ne rêve plus que d'une chose : dormir. Je vois les gens autours de moi qui se pressent de plus en plus. Il va être midi, les lycéens sortent manger (oui, ils ne sont pas en vacances eux) et les célèbre salary-man japonais, en costar-cravatte, font de même. Ils ont tous le même téléphone japonais, celui qu'on voit dans tous les dramas. Fin, à clapet le plus souvent, de toutes les couleurs possibles, et décorés de pleins de petit straps « kawaii ». J'en veux un pareil ! En attendant ma mère et Bernard, j'observe les japonais (j'en trouve quatre vraiment magnifiques), les pubs (il y en a une avec Yamapi...), et les magasines de mangas, d'idols et de Johnny's. Comment résister !? Acheteeeer, gaaah...
On remonte, il faut qu'on trouve la boutique PIA pour acheter les places de concert. Comme je le pensais, c'est sold out. Il faudra bien aller chez les revendeurs de Harajuku... Mon frère et moi tentons une expérience, et nous nous aventurons dehors. Cela fait bien trois heures qu'on est arrivé, et on a toujours pas vraiment touché le sol japonais ! A peine sortit, donc, on re-rentre. Insupportable, impossible, irrespirable. On se croirait dans un hamam. L'air est lourd, chaud, humide, on se sent écrasé sur le sol, notre poitrine est compressée...bon, on verra plus tard pour la découverte du Japon. Au bout de trois bons quarts d'heures, nous voilà projetés dans le métro japonais. Contrairement à ce à quoi je m'attendais, il n'y a pas beaucoup de monde, et ce n'est pas si compliqué. En tout cas, il y a des jolis pubs, c'est tout propre, et au moins aussi confortable que le métro Londonien ! Comme c'est plus un train qu'un métro, on se retrouve très souvent à l'extérieur. Le long de la route, tout est vert, tout est « champs » et « petits bois ». Il y a de grandes maisons traditionnelles, plantées en plein milieu de l'herbe. Puis on passe dans des petits villages, des maisons partout, toutes différentes, de pleins de couleurs, et de formes toujours plus étranges. Je n'ai pas pu m'empêcher de filmer tout ça...
Un groupe de lycéens rentrent dans le métro (à ce propos j'ai une anecdote yaoiste ou deux à raconter, j'enverrais un mail aux personnes susceptibles d'être intéressées). Je pensais qu'on ne voyait ce genre de personnes que dans les dramas, les mangas et les anime, mais non, ils sont bien réels ! Chemise blanche rentrée dans un pantalon de tissu noir, chaussure noir également, imposées je suppose... Le teint super bronzé, seuls leurs cheveux et leurs yeux nous rappellent qu'ils sont asiatiques. Premier réflexe une fois rentrés et assis dans le métro : PSP. Une fois la PSP rangée, portable (ces fameux portables tout kawaii sont aussi pour les mecs...) une fois le portable rangée, iPod. Et le plus souvent, ils gardent iPod ET portables. Je jette un coup d'oeil par-dessus l'épaule de ma voisine, lycéenne japonaise, qui elle aussi, tapote sur son portable depuis plus de dix minutes. Les sms japonais sont bien comme on le dit : bourrés de petits dessins, smileys, et autres décorations toutes mignonnes. Le trajet est long, plus d'une heure, je m'endors.
Réveillée brutalement à Ueno. Il faut se dépêcher, on change, on prend la Ginza Line 3 orange, pour ceux que ça intéresse... Quelques arrêts de métro plus tard, nous voilà arrivés à Asakusa...enfin...